💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistùre Association Jeunesse Entreprises

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#9 đ™„đ™Łđ™Łđ™€đ™«đ™–đ™©đ™žđ™€đ™Ł đ™šđ™© đ™„đ™šđ™§đ™›đ™€đ™§đ™ąđ™–đ™Łđ™˜đ™šđ™š 𝙚𝙙đ™Șđ™˜đ™–đ™©đ™žđ™«đ™šđ™š 𝙛𝙧𝙖𝙣𝙘𝙖𝙞𝙹𝙚𝙹
 
Un extrait des Echos du 30/10/2023 a attirĂ© notre attention : « Pour Xavier Jaravel, professeur Ă  la London School of Economics, « la France souffre d’un retard Ă©ducatif ahurissant » qui lui coĂ»te cher en termes d’innovation et de croissance. Les politiques publiques peuvent permettre de redresser le tir, estime-t-il. Une thĂšse qu’il dĂ©fend dans « Marie Curie habite dans le Morbihan », un essai Ă  paraĂźtre le 03 novembre ». De quel « retard Ă©ducatif » parle-t-il ?
L’innovation est, Ă  la fois, le marqueur de notre sociĂ©tĂ©, mais aussi une condition essentielle au bon fonctionnement des entreprises, des associations, des administrations.
Mais oĂč et comment apprend-on Ă  innover ?
A l’université ? De nombreux dispositifs s’y sont dĂ©veloppĂ©s, depuis la fin des annĂ©es 90. On peut citer : le statut Ă©tudiant-entrepreneur, le dispositif PĂ©pite, les incubateurs de projets, les challenges divers, les options de formation « entrepreneuriat » (en master), etc… L’un des facteurs ayant contribuĂ© Ă  cet essor est la concurrence entre les diffĂ©rentes structures, ainsi que la grande libertĂ© pĂ©dagogique dont elles disposent.
Qu’en est-il Ă  l’école, dans le secondaire ? Une fois Ă©tabli le constat qu’il n’y existe pas de rĂ©elle libertĂ© pĂ©dagogique dans les programmes, pas plus que de vraie concurrence entre les Ă©tablissements, on comprend pourquoi les rares initiatives sont condamnĂ©es Ă  rester trĂšs limitĂ©es, en volume d’élĂšves concernĂ©s.
Pourquoi n’entraĂźne-t-on pas les jeunes Ă  innover ? En fait, l’innovation n’est pas au programme de l’Education Nationale ! L’innovation pĂ©dagogique existe, certes, mais pour les (seuls) enseignants, et si l’on peut trouver ici ou lĂ  des marges de crĂ©ativitĂ© pour les Ă©lĂšves, elles restent trĂšs limitĂ©es – le « chef d’Ɠuvre pour les bacheliers pro., quelques options en classe de seconde, les programmes de STI2D
 et les Escales AJE !
On citera, enfin et surtout, les challenges de crĂ©ation d’entreprise que sont les minis entreprises, de l’association EpA, et le dispositif « Une Entreprise Dans Votre LycĂ©e », de l’E.N., trĂšs intĂ©ressants mais qui ne concernent que trĂšs peu d’élĂšves (Ă  peu prĂšs 0,5% des Ă©lĂšves concernĂ©s).
Pour parrainer réguliÚrement des équipes engagées, et avoir participé à des concours régionaux, je peux en dire que :
– Les jeunes engagĂ©s sont trĂšs motivĂ©s, et ils grandissent plus rapidement – travail en Ă©quipe, gestion de projet, crĂ©ativitĂ©, communication (dont le « pitch » )
– Les enseignants qui les accompagnent sont tout autant motivĂ©s !
– Mais ils ont beaucoup de mal Ă  dĂ©gager du temps, car ces projets sont toujours Ă  mener en dehors du programme scolaire, et des emplois du temps trĂšs contraints 

Je conserve, en tant que parrain ou jury, des souvenirs formidables, notamment des journées de finales régionales #AJE29