💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE

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#5 : 𝙐𝙣 đ™šđ™©đ™–đ™œđ™š đ™„đ™§đ™€đ™›đ™šđ™šđ™šđ™žđ™€đ™Łđ™Łđ™šđ™Ą 𝙚𝙣 đ™šđ™šđ™˜đ™€đ™Łđ™™đ™š 𝙜𝙚𝙣𝙚𝙧𝙖𝙡𝙚 : đ™„đ™€đ™Ș𝙧𝙩đ™Șđ™€đ™ž đ™™đ™šđ™«đ™§đ™–đ™žđ™©-𝙞𝙡 đ™šđ™©đ™§đ™š đ™žđ™ąđ™„đ™€đ™šđ™š đ™„đ™–đ™§ 𝙡’𝙀.𝙉. ?

Bien sĂ»r, toute action de dĂ©couverte du monde professionnel, pour les jeunes scolarisĂ©s, est une excellente chose ! (voir mon post #1 « c’est la rentrĂ©e »). Et la reconquĂȘte du mois de juin pour les secondes est une question trĂšs ancienne, dont de nombreux Ă©tablissements se sont dĂ©jĂ  emparĂ©s, sans avoir besoin d’une directive de l’#ÉducationNationale

En particulier, nous connaissons quelques lycées du #FinistÚre qui ont déjà instauré un stage en entreprise, au mois de juin (notamment celui de Brizeux, depuis probablement prÚs de dix ans).
La diffĂ©rence avec l’annonce du ministĂšre est que les initiatives engagĂ©es jusqu’à prĂ©sent se sont limitĂ©es Ă  une seule semaine. On trouve en outre deux formules : le stage obligatoire (Brizeux, St Louis, par ex.), et le stage facultatif (Cornouaille, Le LikĂšs, par ex.). Dans certains cas, il donne lieu Ă  une restitution orale, soit fin juin soit dĂ©but septembre.

Bref, quel est donc le besoin pour l’état de procĂ©der – comme d’habitude – par obligation et consigne descendante ? Ce qui n’a pas manquĂ©, au passage, de provoquer une levĂ©e de bouclier des syndicats enseignants ! Pour des motifs entendables, au demeurant – poids des inĂ©galitĂ©s sociales, « concurrence Â» des stages de Bac pro
 Pourquoi vouloir que d’un bout Ă  l’autre de la France, tout le monde fasse exactement la mĂȘme chose ?

Mon avis est que, une fois encore, l’E.N. a manquĂ© une occasion de donner une pleine autonomie aux Ă©tablissements et aux Ă©quipes Ă©ducatives, qui sont clairement les mieux placĂ©s pour dĂ©cider et mettre en Ɠuvre ce type d’action de dĂ©couverte des mĂ©tiers. Un Ă©tat « maternel Â», qui va donc rencontrer des rĂ©actions « enfantines Â» (syndicats, notamment). Au lieu de cela, il aurait suffit de communiquer largement sur les initiatives dĂ©jĂ  en place, de les valoriser, et de donner aux hĂ©sitants des indications sur les moyens de rĂ©ussir cette action. Bref, d’utiliser comme toute entreprise la dĂ©marche de l’échange de bonnes pratiques, dans laquelle les acteurs de terrain ont un rĂ©el sentiment de piloter, eux-mĂȘmes, leur destin.
L’E.N. aurait ainsi pu, Ă©galement, conseiller aux lycĂ©es de se mettre en contact avec les associations professionnelles, telle AJE FinistĂšre Association Jeunesse Entreprises, pour trouver les bons contacts, ou aider les lycĂ©ens les plus en difficultĂ©.
Mr Gabriel Attal, essayez de changer (pour une fois) le logiciel du « mammouth Â» !